Publié le 07/05/2012 par Michael de Montlaur — Guerre
Il y a des paradoxes dans la vie d’un homme : pourquoi un aristocrate d’une des plus vieilles familles de France, qui a passé sa jeunesse dans le 16ème arrondissement de Paris, qui a été élève à l’école Sainte Croix de Neuilly et dont les meilleurs amis fréquentaient les Camelots du Roi et l’Action Française, pourquoi ce jeune homme a-t-il passé les meilleurs moments de sa jeunesse, de 20 à 27 ans, à combattre les nazis ?
Il aurait pu se consacrer à son art, à sa passion, la peinture. Il aurait pu devenir un grand sportif, c’était un très bon cavalier. Il aurait pu rejoindre sa famille brésilienne, et passer la guerre, tranquillement à Sao Paulo.
Pendant ces sept longues années, il a mis sa carrière entre parenthèses, il y avait quelque chose de plus important. Guy de Montlaur ne transigeait pas. C’était son honneur. Il ne supportait pas ce petit dictateur qui voulait s’imposer à l’Europe, au Monde.
Voici une de ses compositions d’avant-guerre, pas mal pour un gamin de 18 ans, non ?
Voici son style au début des années 50 marqué par l’influence de l’abstraction géométrique
Et voici une œuvre réalisée à l’âge de 55 ans, on pourrait dire à sa maturité avec ce que cela a de définitif, mais Guy de Montlaur a toute sa vie fait évoluer sa peinture et il nous a toujours surpris.
Si vous voulez en savoir plus, ne manquez pas l’exposition de Ranville dans le Calvados du 2 au 16 juin 2012, au Mémorial Pegasus et à la bibliothèque de la ville.
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