Et la peinture ?

Elle m’apparut comme le moyen justement de dire ces « choses importantes » dont nous ne pouvions parler. Ces choses ne peuvent être exprimées en langage clair. Elles sont proprement indicibles. Elles deviennent floues et finissent par s’évanouir à l’analyse.

On ne peut les évoquer que par allusion.

Exposition virtuelle

Alcools
Alcools
Huile sur toile sur carton, 49 cm x 68 cm
Waccabuc, NY, USA, juin 1947

Alcools

Ce tableau est dédié à l’œuvre éponyme de Guillaume Apollinaire. Le livre Alcools accompagna Montlaur lors du débarquement, il prit même l’eau sur la plage de Colleville-sur-Orne, au petit matin du 6 juin 1944.

Montlaur fait très souvent référence à son poète préféré, comme l’attestent les titres de ses peintures : Ma Désirade, La licorne et le capricorne, Automne, On a brûlé les ruches blanches. Apollinaire avait été poète et soldat comme Montlaur, une guerre mondiale plus tard, fut peintre et soldat. Tous les deux furent blessés à la tête et souffrirent de leur blessure. Alcools fut une des premières œuvres de Guy de Montlaur exposées : en mars 1949 à la Galerie Lucienne-Léonce Rosenberg, à Paris.

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Sélection

Oranges et bananes
Oranges et bananes
54 cm × 65 cm
Paris
La nuit des sens
La nuit des sens
65 cm × 92 cm
Nice 1952
La promesse des fleurs
La promesse des fleurs
73 cm × 92 cm
La nuit du 14 au 15 août
La nuit du 14 au 15 août
46 cm × 55 cm
Rotheneuf 1972

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