6 juin pour toujours

6 juin pour toujours

Parfois, j’éprouve un peu de lassitude sur ce que je fais sur ce blog, je me demande à quoi ça sert, j’ai l’impression d’apporter une toute petite miette dans un océan infini.

Pourquoi parler du passé, des vieilles histoires, des anciens combattants, des batailles du siècle dernier ?

Et puis je me suis souvenu de cette peinture qui s’appelle :

Soyons raisonnable.

Il y a bien sûr de l’ironie dans ce titre, surtout quand on aperçoit la croix gammée. Le message est clair : écraser la vermine nazie est tout juste raisonnable, vous verrez quand je serai vraiment en colère.

Alors oui, je continuerai à raconter l’histoire de ce peintre pas commode qui aimait se battre et dont le combat était juste.

Surtout que…

Vingt ans après, en 1964, et aujourd’hui, 69 ans après, et cette nuit, un jeune étudiant assassiné par quelques nazillons.

Eh ! Les gens ! On se réveille ? On crie, on hurle, on se bat ? Ou on reste raisonnable, comme 95% des français en 1940 ?


6 of June, for ever

Sometime I am tired and I think it is useless to write all these old stories on this blog. I am talking to the wind, the veterans are nearly all dead and the XXth century battles are obsolete.

And I remembered this painting named :

Let’s be reasonable.

Of course there is a certain amount of irony in this title, especially when you see the swastika. The message is evident : the eradication of the Nazi vermin is only reasonable, just wait until I get really angry.

So, OK,  I will go on telling the story of this painter, not often easy, who loved fighting fair battles.

Especially today…

This painting realised twenty years after, in 1964, today 69 years after and this night, in Paris, a young student beaten to death by a few young nazi who think they are funny.

Hey ! People ! Wake up ! Let’s shout let’s yell let’s fight ! Otherwise the risk is to stay reasonable, like 95% of the french people did in 1940.