Publié le 16/10/2010 par Michael de Montlaur — Divers
Il finit de combattre en novembre 1944. De retour en Angleterre il est hospitalisé en février et mars 1945 suite aux blessures reçues à Flessingue.
Il revient en France en juillet 1945 et s’installe en Anjou dans le château familiale, La Thibaudière. Sa deuxième fille, Marie y nait en novembre 1945. Un moment tenté de s’y installer définitivement, il y renonce après un violent orage qui abîme une tour de la demeure.
La légende veut, et il nous l’a raconté avec délice, que la nuit précédant son départ, tous les esprits des environs sont venus le voir pour lui souffler à l’oreille : “Reste……” Il faut dire qu’il les connaissait bien puisque dès l’âge de dix ans, il parcourait les caves de nuit pour se débarrasser une fois pour toutes des restes de peur qu’il pouvait encore avoir. Brrrrr…
L’Amérique le tente et avant son départ, il fait la connaissance de Gino Severini. Plus âgé de 35 ans, celui-ci aura sur lui une influence marquante.
Il traverse l’Atlantique en février 1947 pour New York et le Connecticut (naissance de George en octobre). C’est seulement à ce moment-là qu’il commence vraiment à s’exprimer :
Cette période américaine était nécessaire pour enfin commencer son métier de peintre et, bien sûr, pour tenter de se reconstruire après ces 6 années de combat. Mais la France et Paris lui manquent.
Il revient avec sa famille en octobre 1948, à Nice.