Publié le 25/01/2013 par Michael de Montlaur — Divers
Je m’aperçois que j’ai dû atteindre le point Godwin plus d’une fois dans ce blog. Quand on parle des années 30 et 40, on critique forcément certains régimes si l’on ne pratique pas l’autocensure. Ce que je fais (l’autocensure) dans la phrase précédente : j’aurais préféré dire les régimes fascistes et nazis. Et là, j’atteins le point Godwin. La conséquence immédiate est l’arrêt brutal du débat :
Tu as atteint le point Godwin, tu te tais.
La dérive de cette méthode amène au révisionnisme. Le sujet dont me parle mon interlocuteur me gène, je profite qu’il ose utiliser les termes bannis de notre bonne société, je l’interromps, et donc je nie son argument premier et toute une période qui me gène.
Publié le 17/11/2012 par Michael de Montlaur — Famille
J’ai retrouvé ce texte écrit par Adelaide de Montlaur (1920 - 2011) :
Peut-on parler de la peinture ? L’expliquer serait prétendre à ce que le peintre lui-même ne pouvait faire. On pourrait parler un peu du peintre et rappeler quelques idées qu’il avait sur la peinture.
Et ses idées sur la vie et la mort ? Cherchez donc cela dans sa peinture. Vous êtes libre, cher lecteur, d’y voir ce qu’il vous plaira – aussi libre que vous êtes en écoutant la musique.
Publié le 01/10/2012 par Michael de Montlaur — Guerre
Au mois de janvier 1940, Guy de Montlaur est en permission à La Thibaudière. Il en profite pour attraper une pleurésie qui le conduit à l’hôpital d’Angers. Le récit correspondant à cette période peut être relu ici. Il laisse à sa mère ce dessin :
Sa mère fait encadrer ce portrait de Remigio Colombi, “cavalier observateur”, et porte l’inscription suivante au dos :
Dessiné par Guy de Montlaur le soir, à la lueur d’une lampe électrique. Avant-postes de la Sarre. Novembre 1939.
Ce portrait m’a été offert par Jean de Montlaur qui l’a retrouvé récemment à la Thibaudière.
Publié le 24/09/2012 par George de Montlaur — Peinture
This exhibition was held on the inauguration day of the newly restored Orangery at La Thibaudière. It was dedicated to the memories of Arlette de Montlaur, a resistant who was deported to the Ravensbrück concentration camp and died there in December 1944, and Guy de Montlaur, a painter and soldier who fought for the liberation of his country after landing in Normandy on D-Day.
Publié le 20/09/2012 par George de Montlaur — Peinture
A l’occasion de l’inauguration de l’Orangerie du château de La Thibaudière nouvellement restaurée, George et Michael de Montlaur y organisaient une exposition rendant hommage à Guy de Montlaur, leur père, peintre et soldat s’étant distingué lors du débarquement du 6 juin 1944 et à Arlette de Montlaur, leur grande-tante, résistante, morte au camp de Ravensbrück en décembre 1944.