Le peintre reprend les mots de Malherbe dans la « Prière pour le Roy Henry le Grand » où le poète célèbre la paix enfin ramenée au pays par le roi Henri IV. Les couleurs restent violentes, les formes noires sont menaçantes, comme des souvenirs douloureux qui ne s’effacent pas.
Nous ne reverrons plus ces fâcheuses années
Qui pour les plus heureux n’ont produit que des pleurs.
Toute sorte de biens comblera nos familles,
La moisson de nos champs lassera les faucilles,
Et les fruits passeront la promesse des fleurs.
La fin de tant d’ennuis dont nous fûmes la proie
Nous ravira les sens de merveille et de joie ;
(François de Malherbe, 1605)