La peinture est sereine, humaine, profondément douce et triste. Le bleu prédomine dans l’arrière plan. Le blanc joue un rôle fondamental et peu habituel pour Montlaur, il adoucit les traits de la vierge et, avec le noir, apporte du volume au portrait. Le rouge est rare - sauf les lèvres, étonnamment.
Montlaur écrit : « J’ai compris que pour moi (la peinture) était plus “allusive” qu’aucun autre mode d’expression. La musique et le verbe (dit ou écrit) le sont évidemment autant pour d’autres. La différence en ce qui concerne la peinture est qu’elle me concerne directement. J’eus la révélation que je pouvais exprimer le mystère, mon mystère, par la peinture, ma peinture » (Petits écrits de nuit, 1961).