Le peintre se sent-il atteint d’une affection qu’il ne maîtrise pas ? On aperçoit au centre de la peinture une forme noire englobant, écrasant un cœur écarlate. Peut-on interpréter ceci comme les souvenirs de guerre (l’information ou le « matériau » au sens de Fritz Perls, fondateur de la gestalt thérapie) qui ne sont pas assimilés (« métabolisés ») et sont projetés sous forme d’agressivité ? J’imagine que Montlaur a pu discuter de Perls avec son ami le professeur André-Dominique Nenna, médecin et collectionneur, grand amateur de peinture, celle de Montlaur en particulier.