« Facies personae» pourrait être traduit par « silhouette d’une personne » ou « masque de personnage ». Nous avons très peu d’éléments qui nous aideraient à bien décrypter cette peinture. Une amie résistante du peintre, Jacqueline Péry d’Alincourt, qui avait été déportée au camp de concentration de Ravensbrück (d’avril 1944 à avril 1945) et avait survécu, lui avait dit qu’elle retrouvait dans cette peinture des fragments de sa mémoire du camp : silhouettes de déportées, cheminée fumante des fours crématoires en haut du tableau. On voit bien sûr, un masque sans vie qui occupe tout le centre du tableau. À noter le fond noir de la scène, sauf le ciel qui est d’un jaune noirci par la fumée issue des fours.