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Les arènes, le bar et l'hôpital

Début août 1977, j’avais 25 ans, j’étais en vacances à Montlaur. Un après-midi on était aux arènes de Sommières en train de regarder les raseteurs jouer avec les taureaux. Ensuite on est allé boire un coup, tranquilles, au milieu de la foule. Personne ne savait qu’on était là. Il n’y avait, Dieu merci, pas de téléphone portable, à l’époque.

On était bien…

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Descente de croix

Descente de croix - 1932 - 1962

Trente ans séparent ces 2 peintures.

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Et la politique ?

En 1929, Guy a 11 ans et il est furieux contre les allemands. Son père est mort des suites des gazages qui l’avaient considérablement affaibli pendant “la grande guerre”. Le souhait de Guy, jeune enfant, est qu’il y ait une nouvelle guerre contre les allemands pour pouvoir se venger. C’est simple la vie à 11 ans.

Dans le milieux aristocrate du côté de Paris XVIème et Neuilly sur Seine, on ne fréquente pas vraiment les “masses populaires”. C’est vrai en 2010, mais dans les années 30, ça ne l’était pas moins. C’est tout naturellement que Guy côtoie des sympathisants de l’Action Française et des Camelots du Roi.

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Après guerre

Il finit de combattre en novembre 1944. De retour en Angleterre il est hospitalisé en février et mars 1945 suite aux blessures reçues à Flessingue.

Il revient en France en juillet 1945 et s’installe en Anjou dans le château familiale, La Thibaudière. Sa deuxième fille, Marie y nait en novembre 1945. Un moment tenté de s’y installer définitivement, il y renonce après un violent orage qui abîme une tour de la demeure.

La légende veut, et il nous l’a raconté avec délice, que la nuit précédant son départ, tous les esprits des environs sont venus le voir pour lui souffler à l’oreille : “Reste……” Il faut dire qu’il les connaissait bien puisque dès l’âge de dix ans, il parcourait les caves de nuit pour se débarrasser une fois pour toutes des restes de peur qu’il pouvait encore avoir. Brrrrr…

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Atlan et Zadkine racontés par Montlaur

Voici un texte écrit par Guy de Montlaur à la fin de sa vie.

Jean Atlan était juif, il était aussi l’un des meilleurs peintres de sa génération.

J’ai fait sa connaissance un peu tard dans ma vie. C’était en 1950, au cours d’une exposition faite par moi chez Colette Allendy. Il m’a très vaguement prodigué les compliments d’usage… Après l’expression traditionnelle qui veut qu’on exprime une sorte de “merci”, Jean Atlan, connu de bien peu d’amateurs à ce moment, m’a seulement dit : “Écoute, mon vieux, je ne t’ai jamais vu avant mais j’ai l’impression qu’entre toi et moi il y a quelque chose de commun”.

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