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La perfection n’est pas de ce monde

Faut-il garder les peintures de Guy de Montlaur ou les faire connaître ?

Les garder pour qu’il y en ait toujours accrochées à nos murs, nous protégeant du vide. Le vide laissé par GdM qu’on avait pris l’habitude de voir produire, peindre encore et encore. A chaque nouvelle œuvre, comme un accouchement, par le siège évidemment, jamais simple. Et une première impression négative : c’est moche un nouveau-né. Parce que c’est nouveau et toujours différent de la peinture précédente.

Il nous fallait du temps pour goûter à petites doses d’abord, c’était acide, parfois violent, puis, au cours du temps, en s’approchant, en vivant avec, en étant sous l’emprise, influencé, endoctriné, drogué, mais libre finalement, une émotion. Souvent un rejet, lié au rejet du père, évidemment, mais ensuite un amour infini. Quarante ans après, en feuilletant les toiles dans le grenier où elles attendent, l’impression n’est plus la même. Sauf si on les sort, comme au premier jour, dehors, au soleil : il faudrait une éternité pour les contempler toutes. Mais une seule, prise au hasard, peut faire revivre l’émotion de la première fois, fugace, terrible, magnifique.

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Contradictions et confusions

Aujourd’hui 11 novembre 2013, beaucoup de confusion. Les néo-nazis et vieux fachos conspuent le président de la République avec un ridicule bonnet rouge sur la tête. Ne pas confondre avec le bonnet phrygien, symbole de la République que les pré-cités abhorrent. Comme toujours ils s’approprient de purs symboles les uns par pure bêtise,  les autres pour mieux le détruire et détruire la République.

Je me souviens… Dans les années 60 et 70, j’ai commencé à être anti-militariste. Né après guerre, en 1952 pour être précis, j’avais 16 ans en 68 et j’ai rencontré beaucoup de gens qui en avaient soupé de ces commémorations et défilés d’anciens combattants de 14-18, “la vraie” comme on disait à l’époque et celle de 39-45 (la fausse ?). J’étais, je pensais, en opposition totale avec Guy de Montlaur ; comment pouvait-il en être autrement à 16 ans. Il me le rendait bien en se moquent gentiment de notre petite révolution.

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6 juin pour toujours

Parfois, j’éprouve un peu de lassitude sur ce que je fais sur ce blog, je me demande à quoi ça sert, j’ai l’impression d’apporter une toute petite miette dans un océan infini.

Pourquoi parler du passé, des vieilles histoires, des anciens combattants, des batailles du siècle dernier ?

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Vente exceptionnelle à Drouot le 29 mai 2013

Mercredi 29 mai à partir de 14h 15. à l’hôtel Drouot (M° Richelieu/Drouot - Salle 4, 9 Rue Drouot - 75009 Paris)

Deux peintures de Guy de Montlaur sont mises en vente, les lots 136 et 137.

COMPOSITION, 1950 Huile sur toile, signée bas à droite, signée, datée et située Nice au dos 100 x 65 cm et COMPOSITION, 1950 Huile sur toile, signée en bas à gauche, signée, datée et située Nice au dos 100 x 65 cm

Enchérissez en direct sur www.drouotlive.com

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Myth

During the 1964 summer vacations, we went with our parents to Riva Bella (the beach where my father landed with Commando no. 4 on June 6, 1944). It was my first time there, I was only 12 and I think the “summer camp” was still there (the point where the French commandos met after crossing the beach). There were people on vacation on this beach, and I remember these simple but terrible  words from my father:

How can people bathe on this beach?

For him, this was just as absurd as organizing a summer camp in Auschwitz.

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