Et la peinture ?

Elle m’apparut comme le moyen justement de dire ces « choses importantes » dont nous ne pouvions parler. Ces choses ne peuvent être exprimées en langage clair. Elles sont proprement indicibles. Elles deviennent floues et finissent par s’évanouir à l’analyse.

On ne peut les évoquer que par allusion.

Exposition virtuelle

Le rêve de Nerval
Le rêve de Nerval
Huile sur toile, 60 cm x 72 cm
Fontainebleau, janvier 1955

Le rêve de Nerval

Montlaur fait références aux rêves hallucinatoires décrits par Gérard de Nerval dans Aurélia. Ces rêves, à la limite de l’imaginé et du réel, et leur publication précédèrent de peu la mort par suicide du poète.

Le peintre se libère enfin de la forme, de la géométrie. Il troque le pinceau pour le couteau à palette, il détruit les contours. Son imagination peut maintenant exprimer sans entraves le rêve, trop souvent cauchemar, et la réalité.

Voir l’exposition virtuelle

Sélection

Oranges et bananes
Oranges et bananes
54 cm × 65 cm
Paris
La nuit des sens
La nuit des sens
65 cm × 92 cm
Nice 1952
La promesse des fleurs
La promesse des fleurs
73 cm × 92 cm
La nuit du 14 au 15 août
La nuit du 14 au 15 août
46 cm × 55 cm
Rotheneuf 1972

Voir la sélection